Allez, une fois n’est pas coutume, Nouvelle Donne a choisi d’offrir à ses lecteurs un cadeau non pas de Noël, mais de Saint-Valentin.
Un cadeau littéraire, bien sûr, et qui a eu le temps de vieillir, comme les bons vins, puisqu’il est signé Guy de Maupassant. Un peu démodé, penserez-vous ? Détrompez-vous. C’est parce qu’un des membres de notre Comité de lecture, exhumant ce texte par hasard, l’a trouvé délicieusement d’actualité, que nous avons eu envie de le partager avec vous. Il faut, certes, le prendre plus ou moins au second degré, la misogynie de l’auteur n’étant plus à démontrer et pouvant peut-être heurter la sensibilité des lecteurs, et surtout des lectrices, actuels. À ceux-là, nous conseillerons d’aller relire l’article « Maupassant et les femmes » paru dans Nouvelle Donne n° 2 (ce numéro étant épuisé, nous renvoyons à sa version internet). Ils y verront à quel point les relations de Bel-Ami avec les femmes étaient complexes et ne pouvaient se réduire à une misogynie primaire.
Et puis ce texte-ci, contrairement à d’autres, a surtout été écrit pour faire rire et sourire (ce à quoi contribue malicieusement l’illustration coquine de Corine Sylvia Congiu), et c’est dans ce but que nous l’avons choisi pour inaugurer l’année 2017. Et nous en profitons pour lancer un jeu réservé aux dames qui, nous en sommes sûrs, ravira nos lectrices : Mesdames, répondez à Maupassant ou plutôt à son double, le grossier René derrière lequel il se cache. Utilisez pour cela la fenêtre « commentaire » qui se trouve à la fin du texte. Nous publierons les réponses les plus drôles.
Et nous reprendrons en mars la publication de nouvellistes contemporains, dont certains ne déméritent pas par rapport à leur illustre ancêtre. Bonne lecture… et bonne écriture !
Mars 2017
Vive la Saint-Valentin !