Après une fin d’année chaotique et épuisante pour beaucoup, où le train-train quotidien a dû souvent se vivre sans train et sans entrain, nous vous présentons, chers lecteurs, nos vœux de belles aventures littéraires qui, en 2020, vous transportent en liberté et vous apportent l’évasion.
Après ceux des réveillons, voici le menu concocté par les auteurs retenus par le comité de lecture pour les deux prochains mois.
Janvier sera mélancolique et poignant. Tout d’abord, dans une chronique méticuleuse et pleine d’une féminité un peu lasse, entre attente et nostalgie, Jean Casset égrènera chaque minute d’un Vendredi soir en province. Ensuite, prenez des forces, le Conte de fées âpre et sans concession de Marie-Hélène Moreau vous hantera longtemps. Un texte sobre et puissant.
En février, vous emprunterez le Circuit d’un médecin de campagne, un parcours plein d’humanité que Pierre Lieutaud s’est plu à semer de pensées prémonitoires et, pour finir le mois le plus court de l’année, Béatrice Vergnaud vous offrira une drôle d’Évasion dont la fantaisie n’est pas sans rappeler les jongleries d’un Raymond Devos.
Avant de vous laisser à votre lecture, célébrons ensemble ce passage sans cesse renouvelé entre ce qui s’achève et ce qui commence avec un florilège d’événements marquants pour la littérature ayant eu lieu en janvier.
Janvier, c’est le mois de la parution du Petit Chaperon rouge de Perrault, de la création officielle de l’Académie française et de l’Académie Goncourt. C’est le mois de la naissance de Lewis Carroll et de la mort de James Joyce.
C’est aussi celui de la naissance de Tolkien. Tolkien et son incontournable Seigneur des anneaux, mais aussi Tolkien et les lettres du Père-Noël, Tolkien, créateur de langues et de territoires, Tolkien illustrateur, Tolkien auteur de contes, Tolkien, auteur de nouvelles.
Vous avez jusqu’au 16 février pour découvrir ces multiples facettes à la BnF. L’exposition est extraordinaire et l’imaginaire du créateur du Hobbit infini, une belle façon de commencer le voyage.