Avec le retour des beaux jours, pourquoi ne pas célébrer le printemps de la nouvelle ?
Non pas une opération officielle, médiatique, mais plutôt le regain, le frémissement, le renouveau de la forme courte qui, jouant de la variété des modes de diffusion qu’autorise son format, s’immisce agilement dans le paysage littéraire. Car aujourd’hui, la nouvelle s’invite dans les podcasts, les revues en ligne, elle s’illustre, se joue, se lit, se partage sur scène, s’édite en recueils, novellas ou opuscules, se cache parfois sous le terme plus vendeur de « roman », voire dans le texte de chansons, comme celles du rappeur Orelsan.
Nouvelle Donne tiendra toute sa place dans ce renouveau et présentera son projet éditorial, le 2 mai prochain à 19H30, au café de la Mairie, place Saint-Sulpice à Paris, aux côtés des autres acteurs du Réseau de la nouvelle.
Les auteurs que nous publions chaque mois voient leur talent reconnu, nous en sommes très heureux. Monique Coant-Blond (Quai de l’imaginaire) publie un roman : Avenue du Père-Lachaise aux éditions Marie Romaine, Dominique Berberian (Le barrage) un opuscule : Léa ? aux éditions Lamiroy, Dorothée Coll (Sous la grisaille) un recueil de nouvelles : Tronches de vie aux éditions Douro (sortie prévue en juin). À tous les trois, nous souhaitons un plein succès.
En avril, Alain André nous entraîne dans une déambulation nocturne au cœur de Paris, il est question de désir, de dos nu, de petits fours et de salade grecque. Une nouvelle au rythme envoûtant et au titre énigmatique : Kalamata.
En mai, Siska Moffarts nous immerge dans les paysages nostalgiques des fagnes belges. Le passage du Channel est une histoire d’amour, tout en délicatesse, servie par une plume pudique et sensible.
Deux superbes nouvelles pour un printemps littéraire et passionné !
Le printemps de la nouvelle Édito du mois d’avril 2024