Edito – novembre 2017

En panne d’inspiration pour débuter cet édito de novembre autrement que par des propos cafardeux, nous avons eu idée d’aller la chercher là où on la trouve en général le mieux : chez les poètes. Peine perdue. Peu évoquent cette période de l’année et, quand ils le font, Victor Hugo, Emile Verhaeren, François Coppée et d’autres rivalisent de morosité quant à cette fichue saison, si étroitement liée à la tristesse et au deuil qu’il semble difficile de lui trouver des charmes. Gilles Vigneault seul y parvient : « Novembre est un beau mois. Mais il faut aimer le gris. Et l’œil en saisir la lumière. » Aimer le gris… quel boulot ! En saisir la lumière, c’est peut-être plus facile. Quelle lumière nous éclaire donc en cette fin 2017, avant que ne se mettent à scintiller celles de Noël ?
La lumière, c’est vous qui nous l’avez donnée, lecteurs et auteurs surtout, au fil de cette année, en nous envoyant quelques pépites que nous avons eu grand plaisir à publier. Notre « Top 10 » en atteste, vous rivalisez de talent dans la noirceur comme dans le sourire. Ce dernier est plus rare, mais c’est la loi du genre. Les deux textes qui clôtureront cette année lorgneront du côté du célèbre chanteur québecquois cité plus haut, puisqu’il s’agira des exploits d’un chat (gris, forcément) aussi astucieux qu’altruiste et des charmes conjugués des carottes et de l’amour tendre. Le plein d’optimisme et de vitamines pour passer l’hiver ! Et nous avons déjà des textes en réserve pour 2018, ce qui ne vous empêche pas de nous en envoyer d’autres : nous sommes preneurs.
Un souhait avant que ne déboulent ceux de la nouvelle année : aidez-nous à faire vivre ce site qui nous tient tant à cœur et, pour cela, promenez-vous y souvent, envoyez vos amis y faire un tour (et même plusieurs). Si vous avez le bonheur d’être publié, demandez-leur de vous attribuer des étoiles et, tant qu’à faire, d’en attribuer aux autres, allez voir nos différentes rubriques (pas seulement les adresses de concours)… Plus nous aurons de visites, plus le site aura de visibilité et remontera dans le classement des moteurs de recherche, jusqu’à rattraper et (rêvons un peu) dépasser son incontournable rival, le parti politique qui porte le même nom. Dans quelques jours, quelques semaines, quelques mois… quelques années, peut-être ? Nous vous faisons confiance.