Exit la Saint-Valentin, un au revoir attristé à Maupassant (qui n’a trouvé aucune dame pour lui river son clou, quel dommage !), et bonjour le printemps qui ne va pas tarder à pointer son nez officiellement, même s’il joue encore les belles effarouchées derrière des voiles de grisaille cotonneuse, des rideaux de pluie désespérants ou des tornades de vent ébouriffantes.
En attendant qu’il se dépêtre de tout ce fatras météorologique, nous vous proposons d’anticiper un peu et d’aller au-devant de lui avec une jolie nouvelle qui le prend pour cadre dans un Paris enchanteur où les désespoirs adolescents ne résistent pas à ses charmes. C’est Elsa valse et valsera, dont voici un extrait pour vous mettre l’eau à la bouche : « Autour d’elle, le printemps bourdonne d’allégresse. Des oiseaux ivres de soleil pépient à tue-tête, des parfums sucrés portés par la brise viennent lui caresser les narines, des pétales jaunes et roses pleuvent sur ses cheveux. Couleurs, odeurs et rumeurs se mêlent en une fête d’autant plus exaltante qu’elle est inhabituelle. C’est si rare, un vrai printemps à Paris ! ».
Elle sera bien sûr suivie d’autres, dont deux sont déjà en attente. Continuez à nous envoyer des textes, enchantez-nous, surprenez-nous et n’oubliez pas de visiter nos autres rubriques, en particulier celle des « appels à textes », et celle intitulée « des éditeurs de nouvelles » (sous-rubrique de « chroniques ») : vous y découvrirez des maisons d’édition sérieuses, à la recherche de nouveaux talents pour alimenter principalement des recueils collectifs, souvent thématiques mais pas toujours, une bonne façon de faire ses premières armes dans le monde de l’édition. Sans oublier les concours qui, même s’ils ne débouchent pas toujours sur une publication, offrent parfois de jolies récompenses et sont toujours d’excellents galops d’essai...
Rendez-vous en avril, donc, pour de nouvelles aventures littéraires.