RESEAU DE LA NOUVELLE et des formes courtes

Dominique Perrut

(actualisé le ) par Dominique Perrut

Dominique Perrut - Roman / nouvelle / essais

Après une année d’hypokhâgne, puis des études de sociologie à Nanterre, décevantes celles-ci, je me suis orienté, pour des raisons encore mal démêlées, vers les sciences économiques, à la Sorbonne, où j’ai soutenu une thèse de doctorat. Ceci m’a mené vers un long parcours de consultant dans le domaine de la finance et de Professeur associé des universités.

Quant à mon cheminement d’écriture, celui-ci a débuté par un journal personnel, qui depuis lors m’accompagne. Deux pôles d’expression, littérature et économie, coexistent depuis longtemps, non sans quelque tension. Sont-ils rivaux ou complémentaires ? je n’ai pas encore tranché.

S’il fallait caractériser mon registre d’écriture, cela tournerait autour de trois traits : - l’engagement autobiographique sous une forme fictionnalisée, que je me refuse à qualifier d’autofiction ; - la remise en cause des formes conventionnelles du roman, au profit d’une écriture polyphonique qui laisse émerger le rêve, la pulsion, et nous libère ainsi du narrateur omniscient ; - l’articulation, enfin, de la scène intime, ou familiale, avec celle de la société ; l’enracinement dans une histoire singulière constitue le cheval de Troie pour pénêtrer une époque afin d’en faire surgir la mythologie.

Ainsi, dans Patria o muerte , la spirale destructrice née de la rencontre de Frédéric, le personnage-narrateur, avec Marina, sa compagne cubaine, constitue le vecteur qui servira à démonter, pièce à pièce, la fable fictionnelle recouvrant le sidérant dossier politico-judiciaire de Karayan, dont la sombre figure a galvanisé toute une génération.

Pour sortir du tunnel du roman, je rédige de pair, depuis quelques années, de courts papiers, des nouvelles, des instantanés de la vie quotidienne, des billets sur les « maladies de la pensée » qui ne s’expriment que trop fréquemment sur les ondes. On peut trouver cela sur mon site web

Je suis par ailleurs membre de l’Association pour l’autobiographie et il m’arrive de contribuer au site Encres vagabondes, magazine littéraire en ligne.

Bibliographie

Romans

- Patria o muerte, roman, Denoël, 2010, 560 p.
- L’anathème, roman, La Bartavelle, 1999, 204 p. ;
- Chronique pour un procès, roman, La Bartavelle, 1996, 226 p.

Critiques et interviews

- « Truman Capote, De sang froid ou le mythe de l’écrire vrai », Encres vagabondes, Février 2018.

- « Leonardo Sciascia ou le paradoxe de la narration », Encres vagabondes, novembre 2017.

- « L’atelier autobiographique d’un romancier », La faute à Rousseau, juin 2010 ;

- « Pierre Goldman, révélation ou désinformation ? », Causeur.fr, 14 février 2010.

- « Contre-enquête sur un innocent idéal », Interview par Alexis Brocas, le Figaro magazine, 9 janvier 2010 ;

- « Vers la fiction autobiographique ? », Revue Encres vagabondes, 2001, n° 22 ;