Quatrième de couverture : À la source de ce recueil, une observation attentive de nos doutes, nos solitudes, nos blessures enfouies, et la mise en évidence de moments à la fois brefs et intenses où la vie palpite grâce à des rencontres, des décisions, des hasards, des surprises. L’auteur pose un regard sensible et doux sur ses personnages, dont les parcours nous parlent aussi de nos propres chemins.
Écrire une nouvelle n’est pas un exercice facile. Il faut exprimer de l’émotion en peu de mots, raconter en peu de phrases, et clore son texte par une chute.
La quatrième de couverture nous apprend qu’On est bien peu de choses est le premier recueil de l’auteur. Et l’exercice est pleinement réussi.
Si le titre renvoie à la fragilité de nos existences, à mesure que l’on avance dans la lecture, on saisit le sens qu’a voulu donner l’auteur à cette formule.
Le côté social des nouvelles, la chute finement travaillée laissent un arrière-goût de résilience, telle la touche finale de la dernière nouvelle « À vélo », ultime chute, magistralement construite, de ce recueil de seize nouvelles de la même force.
140 pages, ça peut se lire très vite, mais je recommande, afin d’apprécier pleinement le travail de l’auteur, de prendre son temps pour savourer chaque texte, tant l’humain est présent à chaque ligne.
Note de la rédaction : Par les hasards de la programmation, paraît également ce jour sur notre site la nouvelle Dernier été, du même auteur.