Cinq nouvelles, autant de contes sonnant comme des avertissements, cruelles paraboles qui nous rappellent l’intemporelle condition humaine, sa fragilité et l’ironie de la Providence qui finit par faire justice elle‑même : le chauffard arrogant et l’empereur cruel en font les frais. Dans cette galerie de portraits, on s’attache douloureusement à l’enfant trahi par sa nourrice, au bâtisseur incompris et aux laissés pour compte de la société. En disant ce qui blesse, Sarah Taupin suscite la réflexion et cherche réparation à l’outrage. Sa voix têtue, intranquille, prend le relais de la Providence pour rendre la justice des mots.
Je fus homme autrefois, de Sarah Taupin, éditions Lunatique, 57 pages, 6 €