Toutes les nouvelles sont fortes à leur manières, toutes ont trouvé leur personnalité, leur équilibre entre l’idée ingénieuse et l’écriture maîtrisée. De l’humour (La Maîtrise de la langue, de Georges Flipo ou Aller-retour, de Daniel Delatour) au drame métaphysico-fantastique (Mélodie urbaine, de Emmanuelle Urien), en passant par le carnet intimiste (Stangers in the night, de Léo Lamarche), tous les genres littéraires (ou presque) sont représentés et on ne s’ennuie pas une seule seconde.
On espère que la troisième session (qui prend, apparemment définitivement le nom de « Prix Jules Vallès ») sera d’aussi bonne qualité.
(Un moment d’égarement, Collectif, Éditions du Roure)