Pourquoi ne peut-on pas vous envoyer des nouvelles par courriel ?
Ni par courriel ni par fax parce que nous tenons à ce que nos lecteurs ne se contentent pas d’envoyer des textes, mais apprennent aussi à lire les autres auteurs. Pour cela, il faut que nos (futurs ?) auteurs connaissent leur (futur) support.
Si nous créons un support papier, c’est pour qu’il soit consulté, lu, aimé.
Si nous créons un support virtuel, c’est pour l’information et la transmission de l’info, pour mieux renvoyer vers le support écrit et nullement pour le remplacer.
Seuls les auteurs déjà choisis pourront nous envoyer leur texte directement, une fois que nous les aurons contactés.
Mais pourquoi, enfin ?
Je me vois mal passer ma vie à imprimer en double exemplaire tous les papiers qu’on pensera utile de nous envoyer. Ni à lire à l’écran des dizaines de textes de dix pages. L’écriture, la littérature, méritent un peu de patience de la part de l’auteur et je ne suis pas sûr que la rapidité d’un clic soit le garant d’une réelle réflexion sur l’écrit. Bon, je sais, cela fleure bon son papy littéraire mais mon imprimante est d’accord avec moi. En outre, notre Comité de lecture n’est pas nécessairement branché sur le Web.
Je rappelle que nous sommes bénévoles et que la participation des auteurs doit être tangible, réfléchie, volontaire.
Lire le protocole est indispensable. Lire Nouvelle donne est vital.
Vous ne pourrez en rester là. Vous serez vite submergés par la vague.
Bof. Nous, cela fait dix ans qu’on bataille pour imposer ce magazine. Nous sommes plutôt du genre vague de fond.
Cela exprimé, nous pensons à une "liste" où les internautes intéressés par la nouvelle pourront discuter entre eux (pas en direct mais tout de même), envoyer des propositions d’articles, des critiques de livres, des nouvelles que les abonnés à la liste pourront lire et sur lesquelles ils pourront s’exprimer. Une espèce de forum dont nous parlerons ultérieurement. De ce foyer incandescent de courriers naîtra peut-être une nouvelle que Nouvelle donne (support papier) aimera et voudra publier (avec l’accord de l’auteur). Naîtra alors une rubrique : "Lu sur le Net" ou bien : "Les internautes ont choisi " Mais cela est pour plus tard : nous avons trop fort à faire dans le présent pour réussir Nouvelle donne en kiosques.
Christian Congiu