Un écrivain britannique quadragénaire très connu dans son pays pour ses sept livres édités dans les plus prestigieuses maisons d’édition londoniennes vient de me confier l’édition de la totalité de ses livres en France.
Il a écrit et continue d’écrire des romans et des documentaires sur le rugby, sport pour lequel il est entraîneur.
Cet écrivain, célèbre outre-Manche, est un de mes amis depuis vingt ans et je l’ai aidé à ses débuts, du temps qu’il était encore jeune homme forgeant son style : d’évidence l’amitié n’est pas un vain mot pour lui !
Comme il touche des droits d’auteur suffisants pour vivre (il est également chroniqueur dans un quotidien de la capitale d’Albion) il ne voit pas d’inconvénient à rentrer sur le marché continental par la petite porte : chapeau !
Je fais face à cette commande inédite en cherchant un excellent traducteur de l’anglais au français pour l’édition de son premier titre chez moi, un ouvrage documentaire de 290 pages sur le rugby, notamment tel qu’il est pratiqué en France (cet auteur est un adepte internationalement actif de ce sport).
Son écriture est belle et grand public, au sens noble du terme : pour ses romans, elle fait penser à un croisement de Georges Perec et de Boris Vian, pour ses documentaires à du Georges Kessel mâtiné d’Albert Londres. C’est donc, vous l’avez compris, du « haut de gamme » et c’est plein de pertinence, d’intelligence et drôlerie. C’est ce style empreint d’humour qu’il s’agit impérativement de restituer et d’illustrer.
Il s’agit ainsi de traduire excellemment une pointure actuelle des Lettres du Royaume-Uni.
Le livre paraîtra en octobre 2007, à l’occasion de la Coupe de Rugby qui sera décernée à cette époque : deux mois me sont nécessaires pour la fabrication et la diffusion à compter d’août : cela donne sept mois disponibles pour le traducteur.
Le livre s’est déjà vendu à dix mille exemplaires en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis d’Amérique, en Australie et en Nouvelle Zélande.
Nous pouvons espérer une vente de plusieurs milliers d’exemplaires en France, principalement dans les librairies et les clubs de rugby du Sud-Ouest du pays, région totalement rugbystique jusqu’en ses plus petits villages.
Le traducteur touchera cinq pour cent de droits d’auteur sur chaque vente, le paiement de ses droits étant effectué mensuellement.
Un contrat sera signé : le travail du traducteur sera visé par l’auteur (qui est bilingue) et par son éditeur londonien, en plus de l’éditeur français.
Les candidatures doivent m’être envoyées à l’adresse des EMC, CV à l’appui : il faut prévoir un entretien de visu et un galop d’essai de plusieurs pages.