Notre recueil de nouvelles est disponible

(actualisé le )

Nous sommes heureux de vous annoncer la parution d’un recueil de nouvelles signées exclusivement par neuf plumes « maison ».

Décidés à faire un pied de nez à la « fracture numérique » et au tout virtuel, surgissant tels de beaux diables de la boîte-écran, c’est sous la forme d’un vrai recueil papier, « à l’ancienne », que les membres de Nouvelle Donne sortent comme vous de leur confinement et viennent à votre rencontre avec un livre, cet objet, si simple d’apparence, mais porteur d’idées et d’émotions plurielles et singulières. Eux, qui lisent fidèlement depuis de longues années les mots que vous voulez bien leur confier afin d’en extraire les pépites qui font la richesse du site, ont éprouvé le désir de partager les leurs et de révéler un peu d’eux-mêmes à travers 22 nouvelles éditées par la Chambre d’échos, la bien nommée.

Le chien attaché au poteau électrique n’est pas méchant, il ne mord pas, mais de son œil attentif et tout instinct en éveil, il vous attend…

Acheter le recueil sur le site de l’éditeur

On en parle :


- Encres Vagabondes
« L’idée de proposer à la suite plusieurs nouvelles de chaque auteur est excellente. Contrairement à la facture plus commune d’offrir une nouvelle par auteur, cela permet au lecteur en cheminant d’une histoire à l’autre de mieux percevoir la personnalité, le rythme, la voix de chaque écrivain. Parfois même d’établir une correspondance d’un univers à l’autre. »
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- Rue Saint Ambroise
« On prétend que le roman est le genre carnivore par excellence, protéiforme et caméléon, capable d’absorber tous les registres, genres et formes littéraires. Il faut lire Le chien attaché au poteau électrique, recueil qui publie les nouvelles d’auteurs de la revue en ligne Nouvelle Donne, pour saisir que la nouvelle a le même talent. »
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- Luxembourg Féminin : « Rêveuses, désabusées, poignantes, certaines violentes, d’autres loufoques, les nouvelles de ce recueil entrouvrent une fenêtre sur des pans de vies que nous reconnaissons pour les avoir déjà croisés. Elles résonnent avec ces moments fugitifs ou marquants de l’histoire d’un lecteur. La première nouvelle Le chien attaché au poteau électrique plante le décor. Un récit concis et efficace d’Anne-Elisabeth Desicy Friedland, une conteuse à la voix singulière, tout comme celles qui résonnent dans ce livre, celles des huit autres auteurs, qui sont aussi animateurs de la revue en ligne Nouvelle Donne, consacrée à la promotion de la nouvelle littéraire. »

- Le Coin des bouquins - 12 juillet 2020

La nouvelle écrit court mais dit beaucoup. Car elle écrit aussi entre les lignes. Elle ne dit pas tout mais en dit assez pour engager le lecteur dans un monde, une histoire qu’il va devoir compléter. Nouvelle Donne représentée ici par neuf animateurs de la revue en ligne, en a fait sa spécialité. 
Rêveuses, désabusées, poignantes, certaines violentes, d’autres loufoques, ces nouvelles entrouvrent une fenêtre sur des pans de vie que nous reconnaissons pour les avoir déjà croisés. Elles font « tilt » avec des moments fugitifs ou marquants qui résonnent dans l’histoire du lecteur. 
À noter que l’on découvre dans ce recueil deux textes de Léo Lamarche, nouvelliste auboise. Des textes courts, beaux et tristes où l’amour, pourtant, est là, sous toutes ses formes. « Plume d’ange » part d’un quotidien sordide pour flirter délicieusement avec les nuages. 
Dans « Pluviôse 2812 », l’auteur aborde le thème sensible de la différence. C’est dur, juste et glaçant. 
Une dizaine d’auteurs. Une vingtaine de textes. 153 pages et une pluie d’émotions. 

-  Ce recueil de nouvelles m’a été offert, à moi qui ne lis quasiment que des romans : pourquoi ne pas m’y plonger, car sortir de sa zone de confort lecture peut être intéressant.

Désirant garder le plaisir de la découverte, en le commençant, je n’en savais pas grand-chose, me refusant même à lire la 4ème de couverture : des nouvelles, 9 auteurs. Donc la surprise fut totale, en découvrant certes 9 écrivains mais 22 nouvelles - 2 ou 3 par auteur - totalement indépendantes et non pas liées, comme je l’imaginais, par un sujet commun, voire un fil rouge.

Premier étonnement, la toute première histoire, qui a donné son nom à l’ouvrage, ne fait que 2 pages. Sa brièveté m’a poussée à la relire. Peu de mots, mais tout y est, un instant de vie, avec malgré tout des fenêtres entrouvertes pour laisser voguer notre imagination, contrairement à un roman où le plus souvent tout est dit - le pourquoi, le comment, l’avant, l’après. Certains récits sont donc très courts, d’autres bien plus étoffés, certains violents, d’autres pleins d’amour ou d’indifférence.

Le style de ces nouvelles est bien sûr très varié, puisqu’il y a 9 auteurs, mais ce sont toujours de très belles écritures, parfois rapides, des enlevées très cinématographiques, parfois si tristes, poétiques ou caustiques ou frôlant la science-fiction.

Belle expérience pour moi, car les histoires sont souvent prenantes et cela m’a permis de découvrir de nouvelles plumes dont je suivrai les futures publications avec intérêt.

Sylvaine Micheaux, bibliothécaire à Lille, 08/20

- J’ai beaucoup aimé me plonger dans ce recueil de nouvelles. D’abord pour y découvrir les nouvelles d’une amie (dont j’ai reconnu le talent). Ensuite, au gré des moments, j’ai lu une nouvelle, puis une autre, sans suivre l’ordre de présentation des auteurs .

J’ai apprécié de me laisser prendre par ces histoires et écritures différentes. C’était un peu pour moi à chaque fois une surprise. Je prenais le livre, curieuse de voir où la lecture d’une ou deux nouvelles allait me mener cette fois-ci. J’ai apprécié cette diversité, surprise de me laisser prendre par l’univers de chaque petit récit, toujours très puissant à m’emporter même pour un court moment. Certaines m’ont plus touchée que d’autres mais là, c’est très intime et je n’ai malheureusement pas le talent des auteurs de ’Nouvelle Donne’ pour l’exprimer.

Nathalie L-J , 11/2020

- De bonnes nouvelles en 2020 - Santiago ARTOZQUI (Revue rue Saint-Ambroise)

L’éditeur La Chambre d’échos publie un recueil de nouvelles construit autour d’un collectif, Nouvelle Donne, issu de la revue du même nom. Ces textes, drôles, rafraîchissants et le plus souvent très courts, permettent à chacun des neuf autrices et auteurs de présenter plusieurs nouvelles, et l’initiative est heureuse, parce que l’on peut ainsi mieux apprécier l’univers et la voix narrative des uns et des autres. Bien sûr, c’est le propre d’une anthologie, il est impossible de parler d’un même jet de l’ensemble. Certains auteurs ont la plume lyrique, d’autres adoptent une écriture plus sèche, mais tous se plient avec bonheur au genre de la nouvelle et à ses contraintes, l’efficacité et la concision.
Brigitte Niquet, par exemple, signe trois textes remarquables : Vertige de l’amour, un conte féministe non dénué d’humour, Comme à Ostende, une histoire d’amour, et Diego, un drame social à l’écriture très juste.

Le père ouvre un œil vitreux, gifle au hasard le premier moutard qui lui tombe sous la main et s’effondre de nouveau sur la table. Il retourne à son rêve interrompu, dont il renoue difficilement le fil. Où en était-il, déjà ? Il faisait chaud, il faisait clair… C’était l’Espagne…

 Ces trois nouvelles tiennent en neuf pages, mais n’en sont pas moins tour à tour drôles, émouvantes, ou tout simplement justes. Il est d’ailleurs dommage qu’en France, il soit aussi difficile de publier ces micros récits quand ils ne sont pas assortis d’une signature prestigieuse (entendez par là que ladite signature doit avoir fait ses preuves, tant littéraires qu’économiques, dans un genre plus vendeur en France), car à lire Brigitte Niquet, on se dit qu’on passe à côté d’une mine de textes intéressants dont l’unique « défaut » est de ne remplir que quelques pages.
Thomas Friedland fait preuve d’un humour potache dans Rentrée littéraire, on sent que ce qu’il écrit l’amuse et l’on s’amuse avec lui. Dans la même veine, Nathalie Barrié parodie dans Sortilèges une correspondance entre un doctorant et son directeur de thèse, où l’on suit un pauvre étudiant victime d’une rapide descente aux enfers dadaïstes consécutive à son rapport avec l’œuvre de Joyce – le comique de l’absurde ! D’autres, tel Jean-Michel Calvez avec Bande d’arrêt d’urgence, s’essayent au thriller, ou, comme Dominique Perrut dans Putain de casque !, à la comédie de mœurs. Chaque fois, en quelques minutes, on entre dans un univers, on saisit un instant particulier, une tranche de vie accessoire ou essentielle, et parfois les deux. La nouvelle est un genre qui présente l’énorme avantage d’être en phase avec la façon dont nous gérons aujourd’hui notre temps – et, on peut le craindre, adapté à l’évolution de notre capacité de concentration. Ça se lit vite. Espérons que cet atout donnera à ce genre littéraire toute l’importance qu’il mérite.
N’oublions pas de citer pour finir Anne-Elisabeth Decizy-Friedland, Corine Sylvia Congiu, Léo Lamarche et Sophie Germain qui complètent les rangs des auteurs du Chien attaché au poteau électrique, ni de signaler que Nouvelle Donne, la revue consacrée aux nouvelles dont ces auteurs sont également les rédacteurs, est aussi présente en ligne, à l’adresse https://www.nouvelle-donne.net/.

Septembre 2020

L’équipe de Nouvelle Donne